Égalité et Masculinité
Ce que beaucoup de féministes détestent dans la théorie de la pilule rouge, c’est qu’elle fait tout simplement un meilleur travail à prédire les comportements sociaux, ce que le féminisme n’arrive jamais à faire. Je me plais à penser que la conscience de la pilule rouge a fondamentalement modifié (ou éclairé si vous le préférez) les interprétations et les compréhensions inter-genres en un court laps de temps , mais ce serait une erreur.
Il y a un groupe de gars adeptes de la pilule rouge qui aiment nous rappeler dans divers fils de commentaires que cela n’a pas toujours été ainsi. Les histoires sont celles de nos ancêtres qui “savaient mieux” comment les hommes et les femmes devraient interagir les uns avec les autres, et ont essentiellement témoigné cela dans les textes religieux et philosophiques de l’antiquité pour les générations futures.
Bien que je ne peux pas nier le mérite du passé, je sais aussi que ces hommes des temps révolus n’avaient pas la masse d’informations et la connectivité d’aujourd’hui. Il est facile de se laisser prendre dans l’idée romantique d’un quelconque Âge d’or de la virilité, où les hommes connaissaient les dangers de laisser la nature hypergame de la femme se déchaîner. Je suis sûr que ces hommes connaissaient les conséquences de permettre aux femmes de contrôler leur destin. Je suis sûr qu’il y avait des hommes et des Beta cocus aussi, mais même l’Alpha le plus sage d’entre eux n’aurait jamais pus , par exemple, comprendre l’impact d’une forme de contraception unilatéralement féminin et de ces effet sur une société mondialisée.
Les sages de la virilité du passé peuvent encore aujourd’hui avoir beaucoup de leçons pertinentes pour les hommes actuels, mais ils n’ont tout simplement pas la compilation des expériences et des compréhensions des hommes d’aujourd’hui. Bien qu’ils étaient sans aucun doute des observateurs attentifs du comportement humain, les plus grands penseurs de l’antiquité n’ont tout simplement pas la moindre idée quant à l’évolution de notre psyché à travers les motivations biologiques des stratégies sexuelles développées dans notre passé de société de chasseur-cueilleur.
Ce qui frustre les défenseurs de cette sagesse virile révolue, c’est que même après l’ensemble de notre expérience et des connaissances collectives, pour les soixantes dernières années, les hommes ont toujours du mal à se réconcilier avec ce que la masculinité devrait signifier pour eux. Après l’ensemble des expériences mâles accumulées qui a conduit à la sensibilisation à la pilule rouge, les hommes demeurent tout de même aux prises avec «ce que signifie pour eux d’être un homme».
La ruine de l’homme
Quand je consulte des hommes de tous âges, je dois commencer par présumer que le concept de masculinité pour ces hommes est généralement le résultat d’une tentative délibérée de la part de l’impératif féminin d’embrouiller les hommes sur ce que signifie être un homme pour eux.
Même les hommes qui me disent avoir été élevés par les pères les plus dominants, positifs et masculins, souffrent encore des effets intériorisés de cet effort féminisée à jeter le doute sur la virilité des hommes.
Récemment, NPR a commencé une série d’articles qui tentent de savoir ce que signifie être un homme au 21e siècle. Oui j’écoute NPR, et même si je sais qu’un biais sera toujours une partie inévitable des nouvelles, je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer a quelle point il est rendu un tel bourbier de définir la masculinité pour les hommes contemporains. Chaque histoire, chaque tentative de redéfinir la masculinité s’est appuyé sur les mêmes tropes fatigués de l’Impératif Féminin utilisé sur les hommes depuis le début de la révolution sexuelle.
Faiblesse, vulnérabilité, sont vendu comme force. Soumission et compromis au féminin est vendu comme un «soutien» digne d’éloges et d’une appréciation réciproque (qui ne se manifeste pas chez les femmes). Beta est l’Alpha et l’Alpha est l’insécurité, la rage et l’indemnisation.
Tels sont les principales prémisses, et, dans une large mesure, la plupart des hommes conscients de la pilule rouge se rendent compte que le comportement est le seul vrai révélateur de la motivation, et rejettent le message égalitaire. Cependant, ce qui me surprend toujours, c’est que ce même effort délibéré pour jeter le doute sur ce que devrait être la masculinité n’a pas changé ni dans son message ni dans ses méthodes de conditionnement, forçant les hommes à accepter cette confusion masculine depuis presque 40 ans maintenant.
À travers la fin des années 80 et jusqu’à maintenant, l’idée de quelque chose de positif et masculin est soit ridiculisé, traité de misogyne, ou impliquerait que l’homme soit gai tellement il célèbre sa masculinité. Depuis le début de la révolution sexuelle, la définition de ce que la masculinité devrait vraiment signifier s’est soumise à l’approbation de l’Impératif Féminin.
En l’absence d’une définition claire de ce qu’est la masculinité pour les hommes, l’impératif Féminin est libre de créer autant d’impostures masculine laides et grotesque, ou un modèle masculin féminisée et béatifique prêt a servir toutes ses volontés. Avec l’aide du Catch-22 Masculin, brouiller et déformer la masculinité, éduquer et conditionner les hommes à accepter l’ambiguïté et le doute quant à la sécurité d’une «virilité», encourager à ne pas le définir pour eux-mêmes, sont toutes les méthodes employées pour assurer un ordre social primordialement féminin.
Égalité vs complémentarité
L’aimabilité et l’humilité chez les hommes a été associée avec de mauvaises prévisions quant aux partenaires sexuels.
Le problème inhérent à l’application de solutions réciproques dans les relations entre les sexes est la conviction que ces relations sont en quelques façon améliorées par un équilibre entre les intérêts des deux sexes.
La règle cardinale des stratégies sexuelles: Pour que la stratégie sexuelle d’un sexe puisse réussir, l’autre sexe doit compromettre ou abandonner sa propre stratégie.
L’erreur est d’appliquer un idéal humaniste, égalitaire pour les stratégies sexuelles humaines qui ont pourtant évolué au cours des millénaires pour être complémentaires les uns aux autres; pas une négociation d’échange équitable des ressources. C’est une des raisons pourquoi le désir ne peut être négocié – ce principe fondamental est enracinée dans notre compréhension la plus primaire du sexe.
Le point où l’égalité (la religion du Féminisme) s’effondre est lorsque celle-ci suppose que les relations inter-genre devrait idéalement exister dans un état de pure égalité où la réciprocité égale des intérêts se renforcent mutuellement.
l’Hypergamie ne se soucie pas de l’égalité ni de la réciprocité.
Les deux sexes ont évolué pour être complémentaires les uns des autres pour le bien de l’espèce. Pourquoi pensez-vous que les femmes forment les liens affectifs les plus sûrs aux hommes qui sont 1-2 points de plus qu’elles en valeur marchande sexuelle? Pourquoi la domination masculine est-il un aspect du mâle qui attire même les plus féministe des femmes qui avaient pourtant plaider pour l’égalité entre les sexes?
J’ai un peu une relation bizarre avec la «masculinité traditionnelle”. Je l’ai assez regardé avec critique pour savoir combien de dégâts elle peut avoir comme paradigme. J’ai vu le mal qu’elle peut faire pour les hommes et les femmes sur le plan individuel. J’ai été soumis à la violence qu’elle encourage. Mais malgré tout cela, c’est fou à quelle point elle m’excite.
[…]
Il ya quelque chose à propos de l’affirmation de soi (soyons réalistes, parfois c’est carrément l’arrogance) qui le fait pour moi. Peu importe à quel point je peux être attiré par quelqu’un émotionnellement et intellectuellement, mes syncopes se produisent seulement lorsqu’ils sont confrontés par un homme compétent et puissant.
Ceci a conduit à certains problèmes dans ma vie personnelle. Qui aurait cru qu’être attiré presque exclusivement aux hommes qui font intrinsèquement de mauvais partenaires n’aurait pas bien marcher pour moi?
Ce que nous observons ici est un conflit rudimentaire entre un idéalisme humaniste intériorisé (la façon dont l’égalité nous enseigne comment les choses devrait être) par rapport au réalisme impulsif évolué (la façon dont les choses sont).
La doctrine de l’égalité suppose une attente social d’être attirées, ou excitées par les hommes illustrant un «genre équitable», une mentalité égalitairement correcte, pourtant, celle de l’évolution, l’excitation viscérale est pour l’homme présentant les traits des caractéristiques dominantes de la complémentarité masculine.
Un autre exemple de ce conflit se trouve dans mon essai sur Choreplay.
En 2008, la nature transactionnelle du sexe formulée selon un échange équitable de service-contre-sexe était un meme déjà sur-utilisé. Le message était alors que les hommes devaient accomplir plus de tâches typiquement féminines autour de la maison, et l’échange équitable réciproque serait que sa femme fasse l’amour plus fréquemment et de façon plus intense en raison de sa participation «équitable» dans cette négociation.
Avancez rapidement jusqu’en 2013 et maintenant (par la même auteure, dois-je préciser):
Hé, les gars, posez les aspirateurs et aller passer la tondeuse.
Les hommes mariés pensent qu’aider autour de la maison peut se répercuter en un meilleur désirs dans la chambre, mais ce qui compte vraiment, c’est le type de tâche. Les hommes hétérosexuel mariés qui passent leur temps à faire des travaux de jardinage, de payer des factures et de changer l’huile ont plus de sexe que les maris qui passent leur temps à la cuisson, le nettoyage et le shopping, selon une nouvelle étude sur le sujet du travail ménager et le sexe.
“Les ménages ayant une division de tâche de genre plus traditionnel rapporte une plus grande fréquence sexuelle que les ménages ayant moins de divisions de tâches de genre traditionnels,” …
Donc, ce que vous voyez représenté ici, dans l’espace de seulement 5 ans, est la frustration du conflit entre un modèle idéalisé egalitaire contre le modèle évolué de complémentarité des relations entre les sexes. Il ne s’agit pas de l’équité des échanges ou des récompenses / bénéfices, mais plutôt la façon dont l’équité est exprimée et comment elle grince contre les attentes comportementales instinctives humaines.
Les différences des sexes, biologiquement et psychologiquement, n’ont pas évolué pendant des centaines de milliers d’années pour être co-égales en fonction d’un idéalisme humaniste (ou moraliste). Ils ont évolué en une forme complémentaire de soutien où les aspects des points forts d’un sexe compensent les faiblesses de l’autre et vice versa.
Pour chaque manifestation comportementale de la stratégie sexuelle d’un sexe (l’hypergamie chez la femme), l’autre sexe évolue des plans de contingences psychologiques, sociologiques et comportementales pour les contrer (la possessivité chez l’homme). L’état idéal de parité entre les sexes n’est pas une négociation de conditions pour un idéal Pollyanais d’équilibre entre les sexe, c’est plutôt un état de complémentarité entre les sexes qui accepte nos différences évoluées – et selon les conditions individuelles de chaque sexe, parfois cela peut signifier d’accepter des circonstances inégales.
Les féministes (et femmes anti-féministes), les humanistes, les absolutistes moraux, et même les hommes de la pilule rouges, encore inconsciemment accrochés aux vestiges de leur conditionnement de la pilule bleue égalitaire, finissent tous par avoir leurs idéologies contestées, frustrées et confondues par la présomption fondamentale que l’égalité pourrait, ou devrait écraser un état opérationnel inné et évolutif de complémentarité des sexes.
Et ainsi, nous bouclons la boucle, retour à un nouveau modèle de masculinité qui se trouve sur l’ordre évolué de la complémentarité et aidé par la sensibilisation à la pilule rouge. Je n’ai aucun doute que ce sera un processus ardu d’acceptation pour les hommes à pilule bleue, les hommes masculin-confus essayant vainement de définir leur propre masculinité dans les contextes délibérément ambiguës prévues pour eux par l’impératif Féminin, mais je crois (et j’espère) que la sensibilisation à la pilule rouge a déjà un impact positif sur la lutte contre la présomption d’égalité qui ne sert vraiment qu’à la primauté féminine.
Il faudra du temps, mais pour chaque homme conscient, utilisant la conscience de la pilule rouge pour réaligner son identité masculine et d’en bénéficier, d’autres hommes commenceront à arriver à la même prise de conscience ou sinon tomberont dans leur propre ambiguïté.