J’sais pas pour vous mais, pour moi, la théorie sur le fait que d’être moral n’est qu’un simple moyen de gagner un statut — et ainsi avoir sa part de sexe et de ressources — m’as laissé un peu perplexe. Si c’est plus important pour nous d’être vu aider quelqu’un plutôt que d’aider la personne tout simplement, la moralité serait alors d’être altruiste de façon confidentielle? Où donc trouver la moralité de l’homme si personne ne peut en être témoin?
Pire encore, pourquoi être altruiste tout simplement? On se rend compte que tout le monde autour de soi ne cherchent qu’à gagner un peu au Tit for tat. Être altruiste serait une stratégie perdante à moins d’avoir des codes moraux assez fort pour soutenir un tel effort. Le problème, c’est que ces codes moraux sont plus ou moins dictés par le haut, et on voit bien qu’en haut, la moralité n’est pas ce qui importe. Même que l’immoralité nous est introduite comme étant morale, où le criminel joue la victime.
Sommes-nous donc tous condamnés à être corrompu, où à être dirigé par des gens corrompus?
À moins que nos codes moraux changent de façon substantielle vers la vertu, je ne vois pas comment on peut se sortir du cynisme sociopolitique ambiant qui nous empêche d’avancer.
Comment inciter les gens à être vertueux? Surtout lorsque la vertu se résume à une récompense spirituelle plutôt qu’une récompense physique?
Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur! Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
Romains 7, 14-25
Pour l’homme, puisqu’il a écouté la voix de sa femme, le sol est maudit à cause de lui. C’est à force de peine qu’il en tire sa nourriture tous les jours de sa vie.
Pour la femme, Il a augmenté la souffrance de ses grossesses, rendit son enfantement plus douloureux et lui donna le désir de constamment contrôler son mari, mais son mari condamné a toujours dominer sur elle.
Voici, l’homme pris conscience du bien et du mal et il fût empêché de vivre éternellement.
Le lot de l’être humain est de souffrir et de mourir, car puisqu’il sait la nature du bien et du mal — cette nature de notre corruption — on comprend que si l’homme était immortel, il deviendrait le pire des salauds, hypocrite, menteur, mesquin, et manipulateur et il pourrait même dominer grâce à ces qualités. Nous utilisons l’impression d’altruisme réciproque pour gagner un statut. Comment s’affranchir de cette nature que l’on doit subir? Et comment ne pas constamment être ballotée par nos intérêts génétiques, nos instincts primaux et nos cocktails hormonaux?
Toute bonne chose vient de Dieu.
Qu’on demande donc a Dieu la force et le courage d’agir selon sa volonté et non pas la nôtre. Que toutes choses provenant des hommes doit être jugée à la lumière de ce que Dieu nous a légué comme testament. Autrement, nous retombons dans le cercle vicieux de la quête de statut et de fierté.
Remarquer la comparaison entre la chute de Satan et la crucifixion du Christ. Le premier est tombé de son trône à cause de son orgueil, alors que le sort de Jésus était de mourir de façon presque anonyme.
En fait, ce n’est pas « l’évolution » ou la « sélection naturelle » qui est la source de notre condition actuelle, mais bien de notre nature propre– la manière dont Dieu nous a créés. Mettre l’emphase sur la sélection naturelle nous éloigne de Dieu. L’évolution n’existe pas. Cette idée est une simple projection de quelqu’un qui ne pouvait concevoir la manipulation génétique à l’époque. Car oui, la bible est sensiblement une histoire de création génétique.
La sélection naturelle serait en quelque sorte la « loi de la chair » qui nous affligent tous. C’est le royaume de Satan, le royaume terrestre. Étant donnée que d’être vu à aider les plus pauvres peut être utilisé pour consolider notre statut, il ne serait pas surprenant de voir Satan déguisé en homme de bien.
C’est pourquoi il faut s’armer d’un glaive pour trancher la bullshit qui peut parfois être très bien ficelée, même par des gens de confiance.
L’important, c’est alors la loi de l’esprit : celle qui façonne notre volonté, malgré les détours imposés par l’intérêt du corps. Puisque ces intérêts peuvent être tout à fait « louable » lorsque les codes moraux du moment le permet, il faut donc creuser encore plus pour trouver la volonté de Dieu, afin de départager l’Esprit de l’égo qui nous habite.
Comment réintroduire des codes moraux qui nous permettraient de retrouver l’intégrité dans nos institutions publiques? La tâche est ardue et probablement insurmontable puisque nous sommes aux prise contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. (Éphésien 6, 12)
Si le royaume de Dieu est en nous, les lieux célestes le sont aussi. Ces principautés et ces puissances des ténèbres sont en nous, nous aveuglent, et joue constamment avec no désirs et sentiments, surtout en situation de pouvoir.
C’est pourquoi un effort pour réaffirmer nos souches chrétiennes serait un bon départ afin de restituer certains codes moraux.
Un des aspects de notre vie qui pourraient avoir le plus d’impact serait de reconsidérer la sexualité. Cette sexualité qui, si considérée comme un simple jeu ou un simple boost de sensation, nous lance tranquillement dans une spirale déclinante.
La liberté sexuelle féminine est probablement une des plus grand facteur de déchirement familial, de déclin démographique, de criminalité et j’en passe. Et plus le sentiments d’être une victime grandit, plus nous désirons l’intervention de l’état. Mais plus l’état intervient, plus il nous infantilise, plus il nous rends vulnérable, plus nous nous sentons victime…
Si la famille perd de son poids moral dans la société, c’est l’État qui intervient, et nous laissons donc le pouvoir dans les mains de quelqu’un d’autres qui a ses propres intérêts du Tit for Tat à combler.
Reconsidérons donc les conditions du mariage, du sexe, de la pudeur, de la famille et de sa hiérarchie à l’intérieure comme à l’extérieur de son ménage. Reconsidérons l’autorité de l’État par rapport à nos intérêts privés, ce faisant on touche la vie intime des gens plutôt que de parler de belles promesses lointaines, vides, purement économiques et égoïstes.
Je lance donc a tous les lecteurs de faire un effort de lire la bible. Ou bien l’écouter! Chacun d’entre nous peu comparer les concepts de la psychologie évolutionniste avec les versets de la bible. Il est étonnant de voir a quel point les métaphores, les commandements et les actes sont des réponses à la nature de notre corruption. Peut-être voudriez vous une entrée en la matière?