Dossier Psychologie évolutionniste Mes livres lu Pensées Relations homme-femme

Le péril Darwinien

L’ovulation secrète et la séduction augmentent considérablement les chances de cocufiage. Dans les zones urbaines, Plus d’un quart des enfants pourraient avoir été conçus par un père autre que celui qui figure sur les registres de l’état civil.

Il est donc clair qu’il y a tout de même périls dans les lieux.

Étant donné la valeur de la transaction sexuelle, qu’arrive-t-il dans un cas de non-paiement? Si l‘homme ne se reproduit pas avec sa partenaire, son patrimoine génétique meurt avec lui, c’est comme un cas d’infanticide[1]. Si l’homme déserte sa conjointe et sa descendance, c’est comme un cas de viol.  La sélection naturelle doit trouver des gènes propices à se prémunir de tels griefs.

L’homme doit donc se méfier de l’infidélité sexuelle de sa partenaire, alors que la femme doit se méfier de l’infidélité sentimentale du sien.  Dans l’environnement ancestral, si l’homme favorisait une autre femme, sa partenaire se trouvait en situation de perdre ses moyens de subsistances. Une des stratégies pour les femmes était d’améliorer leurs aptitudes à convaincre les hommes que leur adoration frise la vénération et leur fidélité la sainteté.

 

Dichotomie Madone-Putain

Demandez à un homme ce qu’il pense d’une femme qui a couché avec plein d’autres hommes avant lui. Pour lui, c’est viscéral. La sélection naturelle lui dit qu’il ne faut pas investir dans un échange où la fidélité du produit est remise en doute.   Il s’ouvre à lui 2 stratégie bien clair, soit qu’il baisse le prix, en ayant une relation sexuelle et déguerpir, ou bien qu’il recherche un produit plus dispendieux dans un article neuf mais plus fiable. De là où les hommes considèrent la femme selon deux archétype défini :  Madone ou Putain.

 

miley_3

La sélection naturelle a joué un rôle fondamental sur la capacité des cerveaux masculin de faire « ressentir » un amour fidèle envers une partenaire.  Le besoin du mâle de répandre sa semance reste tout de même une pulsion innée. Une des meilleure stratégie pour les femmes est d’être une femme pudique et avec classe en publique mais être une p*te dans le lit conjugal.  L’homme sait très bien avec quelle partenaire faire son investissement parental et avec laquelle simpelement assouvir sa pulsion.  Pourquoi pas en faire une pierre deux coup?


[1] Homicide, p47 Martin Daly et Margo Wilson 1988

 


Autres articles du dossier Psychologie Évolutionniste

 


[RPPostNav]

 

 

Vous pourriez aussi aimer…

3 commentaires

  1. Bouyahi_Fodile dit :

    Pensées nocturne

    Faire d’une pierre deux coup, j’aime ça ! je crois que l’homme (sexe masculin) a toujours besoin de combler deux appétits celle de l’esprit et celle du corps, reste à définir ces deux appétits et à trouver la partenaire qui réponds à ces deux attentes, l’adage dit on tient un homme par le ventre et le bas ventre, coté ventre je pense que l’homme est capable de se satisfaire par soit même ( meilleures chefs au mondes c’est des hommes), donc l’appétit physique dans ce cas est sexuelle ( un c’est bien mais à deux c’est mieux ! ) , pour faire court l’homme veut baiser la p$$tain ( du moins le profil) et jaser l’intello, la formule 2 en 1 pourquoi ne pas faire 2 pierres deux coup, je dirais que l’éducation on est pour beaucoup, pour certaines ethnies si une femme devient p$$utain au lit elle signe sont arrête de mort (sens figuré et sens propre) , oui le spectre de l’homme cocu et la femme aux mœurs légères ( voir les études du sociologue Mahfoud Banoune ses études sur la culture arabo-berbéro-musulmane) ou la culture méditerranéenne, certaines pratique sexuelles ne se font jamais avec la mère des enfants, mais avec la putain ( politiquement correct la maitresse), la solution : l’éducation est le début de tout ! Une femme qui s’assume et s’affirme sexuellement ne devient pas putain, une femme qui comble son partenaire n’est jamais une putain (selon mon opinion).
    Pourquoi ? Avec cette dichotomie j’ai l’impression de demander au sexe féminin d’avoir le profil de docteur Jekyll et Mister Hyde, deux personnalité en 1, à la longue à qui se fier?
    C’est claire que l’homme veut perdurer ses gènes, mais on est sensé de gérer notre environnement par le système qui se trouve au-dessus du ventre pas celui du bas ventre.
    Retour à la case de départ l’éducation.

  2. On voit alors que la dichotomie Madone Putain s’applique encore plus à la lettre dans d’autre cultures. Tellement que la mère est interdite de toute expression sexuelle qui pourrait lui tenter. j’avoue que c’est moche. Mais les femmes ont un appétit sexuel bien moindre que l’homme et elles auraient tendance a se plier au “groupe”, plus que les hommes qui sont plus de preneur de risques. Donc si tous les hommes et la culture ambiante dicte ce genre de comportement, les femmes devraient s’y plier plus ou moins naturellement et choisir la stratégie qui les avantages.

    De plus, on parle de quelle pratique sexuelle exactement? Avoir l’air cochonne au lit et de faire un trip sado-maso, c’est peut-être pas la même chose au niveau du psyché.

    Qui sait, peut-être c’est parce que la mère est tellement mis sur un piédestal qu’elle est celle qui domine à la maison et que l’homme a besoin d’exprimer une certaine dominance ailleurs? Mais ce n’est que spéculation de ma part.

    Ce qui me chicotte par contre, c’est de savoir où ils trouvent ces putains (ou maitresse) Sont-elle des femmes mariée, ou ce sont des femmes trop légère qui ont fait des mauvais choix? Car ces femmes proviennent d’une famille quelconque, donc avec un père. Évidement si on parle d’éducation, si un homme a une fille, et qu’il connait sa nature et celles des autres hommes dans sa culture, j’imagine qu’il va s’appliquer à faire en sorte que sa fille adopte une stratégie qui l’avantagera.

  3. Fodile_Bouyahi dit :

    De plus, on parle de quelle pratique sexuelle exactement?
    Je peux citer brièvement, la fellation est réservée à la putain pas à la génitrice, pour les positions sexuelles la juste la missionnaire, même si cette dernière est consentante ça risque d’éveiller les soupçons du conjoint ce sentiment va développer en lui une paranoïa (on parle dans son dos, les cornes du cocu ont poussé, la perte du respect des autres… etc.) ce phénomène crée un climat de non confiance total entre l’homme et la femme, chacun craint que l’autre utilise la faiblesse de le sexe pour accuser l’autre et en public de mœurs légère ou perversité, le patriarche craint que son environnement découvre ses tendances sexuelles et se faire traiter de pervers , la honte tombe non seulement sur lui mais aussi sur le reste de sa tribu et peu importe le lien de parenté que les autres ont avec lui ou quand ces évènements se sont déroulé, idem pour la fille putain un jour putain pour toujours !
    Concernant l’éducation sexuelle de la fille c’est la mère qui s’en occupe, la matriarche rentre en action (je soulève le point que la matriarche a son pouvoir de ce qui est attrait aux affaires internes de la famille, choix la futur belle-fille, l’éducation sexuelle de la fille ou comme tu le cites si bien la stratégie à suivre pour éviter que le conjoint doute de l’intégrité de la fille).
    Dans la culture musulmane, la femme n’a pas le droit de refuser le conjoint, le contraire est faut, l’homme peut se refuser ( 1er moyen de punition avant de passer à la seconde celle de la punition corporelle et on ne parle pas de fessée conjugale 😉 ) la limite de la punition corporelle est réservée au le patriarche et le juge islamique chariaa ( loi musulmane) donne son approbation en cas de plainte de la partenaire.
    Pas besoin de nier que ça crée de la frustration, chez chacun, l’homme fantasme en cachette (madone/Putain), la fille rêve d’un homme romantique en public mais aussi ouvert d’esprit au lit assez pour ne pas la juger.
    Ou trouver les putains ?… la société, la famille, le père, le frère sont les fournisseurs… c-à-d la crainte d’être associé à une putain pousse le milieu le plus proche à se séparer de cette fille (comportement qu’on trouve chez certaines espèce animales qui préfèrent perdre un membre de leur corps que de se faire prendre en entier… allant même à se cannibaliser manger leur propre membre) , le phénomène le plus vécu est celui de la fille qui offre sa virginité par amour, par naïveté, par vice peu importe ( aucune raison n’est recevable, la société est juge et condamne) la famille par expansion est l’animal piégé ( crainte du jugement des autres, le patriarche perd son statut… toutes les femelles qui ont un lien de parenté perdent leur valeur marchande dans le souk du mariage), solution cannibaliser, manger devant cette même société son membre afin de racheter l’absolution… le cannibalisme dans ce cas est de 3 catégories :
    Une famille riche : intervention chirurgicale et on expédie la fille en occident.. On dit quoi ? ben elle fait des études
    Famille moyennent riche on expédie la fille dans une autre province chez une autre matriarche de la famille. On dit quoi qu’elle est atteinte d’une maladie et l’air de l’autre province va la guérir, évidemment cette fille a perdu de la valeur, elle est usagée, on la case à n’importe quelle homme, c’est le prix qu’elle doit payer
    Famille pauvre, cette fille se trouve dehors … deux fois plus exposée au danger de la société, elle devient putain officielle.
    Evidemment, il existe des femmes qui savent que le sexe est une arme qui donne le pouvoir, elles deviennent femmes caméléons, elle s’adapte à toutes les situations sans jamais se faire prendre, le temps joue contre elle donc elle l’exploite à leur avantage, elles peuvent devenir conjointe du patriarche en quête de la madone ( comment grâce à la stratégie dictée par la matriarche qui découvert très tôt leur nature ), ces femmes souvent font partie du jury qui a condamné les 3 filles). Reste une minorité de femmes qui ne veulent pas d’attache (femmes divorcées ou des vielles filles) mais tout doit se faire en catimini.
    Que c’est beau la nature !!

Répondre à Bouyahi_Fodile Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *